Ferme des 1000 vaches : c’est 500 maximum !

Suite aux révélations d’un ex-employé qui a dénoncé une augmentation non autorisée du cheptel ainsi que des maltraitances, l’établissement se retrouve sur la sellette, d’autant plus que l’association L214 a porté plainte en juin dernier.

« Ce qui frappe d’abord, c’est l’état des vaches : épuisées, elles tombent de fatigue, elles sont amorphes, comme mortes, sans réaction. Elles ne réagissent pas aux gestes qu’on fait près d’elles et auxquels elles réagissent normalement. On doit utiliser un pince hanche pour les relever quand elles ne le peuvent plus ; au moins deux vaches tombent par semaine. On utilise aussi ces pinces quand elles se trouvent coincées dans leur logette et ne peuvent plus en sortir », indique le témoignage d’un ancien salarié de la ferme-usine des 1000 vaches, qui ajoute que de la nourriture avariée est sciemment servie aux animaux afin de réaliser des économies.

Les vaches vivent dans leurs excréments de façon permanente

On compte une mortalité d’environ 2 à 3 vaches et 5 veaux par semaine

L’association L214 demande la fermeture de l’élevage

La réalité dépasse la fiction ! Vaches épuisées, nourriture moisie, boiteries généralisées, surmortalités, vaches non soignées et en souffrance, l’élevage des 1000 vaches fait la démonstration grandeur nature de ce que représente un élevage industriel pour les animaux. CQFD ! Le dépassement du seuil maximum de 500 vaches à 794 est l’ultime provocation. Nous demandons aux autorités d’agir au plus vite et d’ordonner la fermeture de cet élevage qui n’aurait jamais dû voir le jour », dénonce Brigitte Gothière, porte-parole de L214.

Michel Ramery a contesté les faits en déclarant notamment : « Une vache ça vaut de l’argent, ce n’est pas dans notre intérêt de les faire mourir, elles sont bien soignées. Mais c’est vrai qu’avec 700 vaches, on peut en perdre 14. ». Des propos qui montrent bien son indifférence au bien-être animal et son irrespect pour la vie des bêtes qui le font vivre…

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Le 18 juillet au plus tard, la ferme des 100 vaches devra se séparer des quelque 300 vaches supplémentaires pour revenir au seuil autorisé de 500 laitières.

Pour mieux comprendre les enjeux : la ferme des 100 vaches pour les nuls

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